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Maroc : c'est le moment d'investir

Mehdi El marouazi Unsplash

Classé cinquième pays d'Afrique dans lequel investir par le journal économique américain Business Insiders, le Maroc figure aussi désormais parmi les six meilleurs marchés internationaux pour l'investissement immobilier en 2022 (d'après l'expert en immobilier Live and Invest Overseas [LIOS]). Les raisons : des marchés immobiliers inexploités et des incitations fiscales supplémentaires. À Marrakech, Essaouira et Agadir, le royaume chérifien offre en effet de belles perspectives d'investissement pour s'installer, louer ou passer sa retraite.

Effervescence des villes et gentillesse des habitants, dédale de ruelles, étals colorés et parfumés, maisons blanches aux portes bleues, bruits des medinas. Le Maroc est un merveilleux mélange de paradoxes, où la culture, les activités et les paysages sont pluriels. Venus quelques jours ou quelques semaines pour un séjour touristique, bien des visiteurs succombent à ses charmes et décident finalement d'y acquérir un bien pour y couler une retraite heureuse, y passer leurs vacances ou profiter d'un investissement locatif tournant à plein. Et depuis 2020, un nouveau marché, jusqu'ici peu exploité, est apparu : « La crise sanitaire a rebattu les cartes des demandes, constate Yoann Attia, directeur général de Jemaa El Fna Immobilier, le premier réseau des professionnels de l'immobilier marocain. Depuis que les frontières sont rouvertes, nous recevons beaucoup plus de demandes d'actifs français de 30 à 45 ans souhaitant s'installer au Maroc pour y vivre et travailler à distance. Comme le font les citadins ayant quitté les grandes métropoles pour de plus petites villes au moment de la pandémie, ces clients sont en quête de plus de tranquillité, d'espace, d'un retour à une vie plus slow. à seulement quelques heures d'avion de leur pays d'origine. »

Pour tous les goûts dans les plus belles villes

En dehors de son climat, de sa richesse culturelle ou de sa douceur de vivre, le royaume chérifien a par ailleurs su démontrer qu'il offre des garanties certaines aux investisseurs étrangers : stabilité politique, faible coût de la vie et surtout, prix attractifs. « Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets, indique Yoann Attia. Mais les demandes principales - en location ou en transaction - concernent des biens de 3 à 4 chambres proposant des prestations supplémentaires, comme des villas avec piscine, à des prix oscillant entre 250 000 € et 500 000 €, ou des appartements entre 100 000 € et 250 000 €. » Tant et si bien que désormais, le Maroc figure parmi les six meilleurs marchés internationaux pour l'investissement immobilier en 2022 - d'après une note de l'expert mondial en investissement immobilier Live and Invest Overseas (LIOS) - avec le Brésil, les Philippines, le Panama, la Colombie et le Monténégro. Les villes et régions qui séduisent le plus ? « Marrakech plaît toujours beaucoup et c'est une valeur sûre parce que la ville est touristique et très culturelle, précise le dirigeant de Jemaa El Fna. À Essaouira, l'investissement ne peut que prendre de la valeur, car la demande européenne est en perpétuelle expansion. C'est une ville balnéaire très appréciée pour son climat, sa qualité de vie et sa sécurité. Agadir enfin n'est pas à négliger, elle a le vent en poupe, car son côté authentique plaît beaucoup, surtout aux retraités. »

Avantages fiscaux

En matière de fiscalité et de finances aussi, un investissement au Maroc peut se révéler intéressant en raison de la mise en place d'incitations supplémentaires : garantie de transfert - hors Maroc - des produits de la vente de biens immobiliers sans limite dans le temps et dans le montant, garantie de transfert de la plus-value de la cession du bien immobilier, absence de droits de succession. Doivent également être considérées les exonérations de l'impôt sur le profit immobilier ou de la taxe d'habitation pendant plusieurs années avec ensuite un abattement de 75 % (sous conditions). S'y ajoutent les conventions fiscales, visant à éviter la double imposition des non-résidents, conclues avec de nombreux pays : « À partir du moment où l'on réside plus de six mois au Maroc et que l'on est donc rattaché fiscalement, on considère une baisse de 80 % environ ! » explique Yoann Attia. Par ailleurs, la règlementation sur les taux de change est relativement souple, l'Office des Changes instituant depuis des années des règles tendant à favoriser les investissements des étrangers, particulièrement concernant l'immobilier.

Photo | Mehdi El marouazi Unsplash

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