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STRATÉGIE

En 2012, l'immobilier d'entreprise plie mais ne rompt pas

Crise des dettes souveraines, nouveaux plans d'austérité et élection présidentielle française sont autant d'événements qui font planer de nombreuses incertitudes sur le secteur immobilier en France pour l'année 2012. Face à un marché incertain, les investisseurs misent sur l'attente et le marché de la dette pour tirer leur épingle du jeu.

Avec les élections présidentielles, les investisseurs risquent de faire preuve d'attentisme en 2012. Selon eux, le volume global investi en France devrait retomber à 12,5 milliards d'euros en 2012 – soit une baisse de près de 20% par rapport à 2011 – et 13,7 milliards d'euros en 2013. Les nouvelles contraintes affectant les banques dans le cadre de la réglementation Bâle III, ainsi que la crise de la dette souveraine en euros, devraient par ailleurs accélérer un peu plus le repli des établissements bancaires sur le secteur du financement immobilier. En outre, les investisseurs tablent désormais sur un taux de croissance à 0,4% pour l'année en cours et 1,0% pour l'année prochaine.

Le marché peine à sortir de la crise entamée en 2008

Au regard des perspectives économiques générales, les investisseurs interrogés restent donc très prudents quant aux niveaux des demandes placées qui pourraient être atteints en 2012 et 2013. La demande placée devrait ainsi continuer à ne concerner que les locaux neufs ou de très bonne qualité, gonflant toujours un peu plus le stock d'entrepôts de seconde main.
L'écart se creuse donc toujours plus entre les loyers des actifs neufs de classe A et ceux des actifs de seconde main. En moyenne, les investisseurs estiment que le loyer prime des entrepôts en région parisienne atteindra 50€/m² fin 2012 et se maintiendra sur l'année 2013.

Le marché de la dette attire de plus en plus d'investisseurs

De ce fait le rachat des dettes immobilières est devenu une véritable alternative à l'investissement immobilier direct. Parmi les vingt sociétés participant au Baromètre IPD2, dix ont indiqué vouloir investir de manière indirecte sur le marché immobilier en 2012 et cinq ont indiqué envisager de le faire par le biais de la dette immobilière. Concernant l'investissement en direct, les investisseurs restent prudents et convoitent principalement des actifs à revenu sécurisé dans des secteurs reconnus et éprouvés que sont le Quartier Central des Affaires parisien et le Croissant Ouest - la Défense. Au total, les vingt sociétés représentées dans le panel du Baromètre IPD souhaitent investir en France un volume total de 9,5 milliards d'euros en 2012..

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