ETUDE
1 232 défaillances d'agences immobilières en France en 2024

Une étude du Groupe BPCE confirme que les entreprises du secteur immobilier figurent parmi les plus touchées en France par la crise avec 1 232 agences immobilières et 308 projet de promoteurs en défaillance en 2024.
Pour le secteur immobilier, l'année 2024 restera gravée comme l'une des pires dans l'histoire. Dans l'ancien, les transactions ont atteint un niveau de 780 000 ventes, soit une baisse de 17% par rapport à 2023. Les mises en chantier, de leur côté, ont atteint un niveau de 250 000, soit un chiffre inédit depuis les années 1950. En 2024, les fermetures d'entreprise se sont enchaînées à un rythme inquiétant. Les agences immobilières et les promoteurs n'ont pas été épargnés. Ils font partie des secteurs les plus touchés par la crise, selon les résultats de l'enquête du groupe BPCE (Banque Populaire Caisse d'Epargne) sur les défaillances d'entreprises en France en 2024.
Défaillances d'agences immobilières en hausse de 225%
En effet, les résultats de cette étude sont sans appel. 1 232 défaillances d'agences immobilières ont été constatées en 2024, ce qui représente une hausse de 225% par rapport à l'année 2023. Elles ont été placées en procédure de sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation.
308 projets de promotion immobilière défaillants
En 2024, 17 538 défaillances dans le bâtiment et l'immobilier ont affecté le secteur, soit une hausse de 36% par rapport à 2019. Le bâtiment est le domaine le plus touché avec 14 052 défaillances d'entreprise, soit une augmentation de 29% par rapport à 2019. Parmi ces défaillances, les entreprises sur les travaux d'installation sont en hausse de 53% par rapport à 2019. En 2024, 3 074 d'entre elles ont été victimes de la crise. La promotion immobilière n'est guère mieux puisque le quatrième trimestre de l'année 2024 marque un triste record avec 308 projets de promotion immobilière défaillants. Jamais le secteur de la promotion immobilière n'avait atteint ce niveau depuis les années 1950.
Le Groupe BPCE estime que la chute de l'activité, tant dans le neuf que dans l'ancien, et l'érosion de la marque expliquent l'impact négatif sur le domaine de l'immobilier. Aussi, cette étude met en évidence une vulnérabilité des secteurs historiques au retournement économique, qu'il s'agisse d'entreprises spécialisées dans la promotion immobilière, dans les travaux d'installation (plomberie, électricité, isolation...) ou dans les agences immobilières. Le rapport de l'acteur bancaire souligne également une nette aggravation, depuis un an, avec néanmoins un rattrapage des défaillances de toutes petites entreprises avec moins de trois salariés. Pour ces petites structures, il pourrait s'agir d'un effet « PGE » (Prêt garanti par l'Etat) que les entreprises avaient contracté durant la crise COVID et qu'elles peinent aujourd'hui à rembourser. Enfin, l'étude constate que le gros œuvre de bâtiment et les travaux de finition se dégradent modérément.
Quelle tendance pour 2025 ?
Photo | Pixabay
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